Visiter Bali, c'est à l'évidence aborder une île éminemment touristique, nous le savions.

Mais le visage hyper-touristique que présente le sud de lîle, dans l'aire urbaine de Denpasar, est outrancier. Tout est excessif et artificiel : offre touristique pléthorique (logements, restos-bars, shops, excursions), sur-sollicitations permanentes des touristes uniquement considérés comme des dollars sur pattes par les locaux, circulation dantesque (on met 2 à 3h pour faire 20km), patrimoine limité...

C'est l'un des visages de Bali, celui, caricatural, connu de millions de touristes qui s'installent dans les resorts dans une zone de 10km autour de l'aéroport... C'est le même tourisme de masse internationalisé qu'à Phuket, Djerba ou Cancùn. A part pour le surf ou pour faire un break d'une semaine, l'intérêt de cette zone complètement saturée est limité.

Ubud est également sur-fréquentée...mais c'est un peu la capitale culturelle de l'île, constituant une bonne base de départ pour explorer les riches environs en scooter.

Toutes les localités fréquentées au-delà (Munduk, Amed, Sidemen) présentent un visage plus souriant, plus "authentique", plus proche de la vie ordinaire des Balinais.

La magie balinaise peut enfin opérer : harmonie et quiétude des riziéres, temples sur fond de volcans sacrés, rencontres avec des familles balinaises (celle de Jack notamment)...on est un peu plus dans le vrai!

Au final, impression mitigée d'une île victime de son succès où le tourisme a modifié en profondeur la vie des locaux pour le meilleur (Sidemen) et le pire (Seminyak).

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